Décryptage rapport du GIEC 2022

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Ce 4 avril nous avons reçu le rapport du GIEC, rapport qui explique les effets du changement climatique. Mais qu'est-ce que le GIEC ?

C'est le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, créé en 1988 par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation météorologique mondiale (OMM), il compte 195 États membres. Ce groupe à la mission de réaliser des analyses sur le changement climatique et le rôle de l'activité humaine afin de réaliser des rapports scientifiques pour que les États trouvent des accords pour agir contre le réchauffement climatique. A travers cet article nous allons vous aider à décrypter quelques points clés de ce rapport de 630 pages. « Nous sommes à la croisée des chemins. Les décisions que nous prenons maintenant peuvent garantir un avenir vivable. Nous avons les outils et le savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement climatique. » a déclaré Hoesung Lee, président du GIEC.

         

Voici quelques infos à l'échelle mondiale :

                    

-    Entre 2010 et 2019 les émissions de GES ont été plus importantes qu'au cours de ces dernières décennies.

-    Les promesses faites par les gouvernements au sujet des réductions de gaz à effet de serre ne sont toujours pas à la hauteur des Accords de Paris.

        

Comme chaque problème à une solution :

Vous connaissez le responsable d'un tiers des émissions dans le monde ? Oui oui, l'énergie, alors pour limiter la hausse des températures à 1.5°C il faut diminuer considérablement l'utilisation de charbon, de gaz et de pétrole. De ce fait, il faut les remplacer par des énergies renouvelables ou fossiles. Ajouter un sous-titre.png

           

Mais l'énergie n'est pas le seul coupable, en jeu il y a également le secteur industriel et pour eux c'est un gros enjeu d'atteindre le zéro déchet mais c'est possible, pour cela il va donc falloir diminuer le gaspillage d'énergie et de matière première, favoriser le recyclage et l'économie circulaire et trouver des alternatives aux matières premières.

             

Les villes sont aussi de la partie, alors ici les solutions à apporter sont d'avoir un urbanisme durable en rénovant des immeubles et réutiliser des bâtiments laissés à l'abandon. L'objectif est aussi de créer davantage de surfaces vertes et de zones humides, électrifier les transports et encourager à changer son mode de transports : vélo, marche, covoiturage…

                  

Nous devons nous servir des terres que nous avons à disposition car l'agriculture et la sylviculture absorbent beaucoup de GES. Pour cela nous devons changer notre système agricole pour enlever des élevages intensifs et avoir plus de terres vierges.

              

Le GIEC annonce qu'il va falloir stocker du carbone car il est impossible d'arrêter d'en émettre complètement ; et la biodiversité est la clé d'où l'importance de restaurer les forêts.

           

Cependant le GIEC a également tiré la sonnette d'alarme car il nous reste très peu de temps pour agir. En effet, si l'on continue sur cette lancée, les retombés climatiques seront catastrophiques pour un grand nombre de la population, les catastrophes naturelles seront plus fréquentes. Nous avons jusqu'à 2025 pour agir donc 3 ans. Pour éviter le drame, une co-autrice du rapport a affirmé « Seules des mesures immédiates, ambitieuses et coordonnées à l'échelle mondiale peuvent nous permettre d'éviter des dommages graves ». Le rapport explique qu'il existe des options afin d'atténuer nos émissions de GES de nos jours dans chaque secteur et pour un prix raisonnable.

                  

Source : TV5MONDE

              

Dans ce sixième rapport, le GIEC met en lumière quelques solutions technologiques comme les énergies renouvelables (l'éolien et le solaire). Mais également, et cela est une première, des «solutions de sobriété » c'est-à-dire de changement de comportement individuel comme le fait de réduire sa consommation de viande, l'utilisation de sa voiture ou de l'aviation, ou encore sa consommation d'énergie comme nous l'avons vu précédemment.

          

Nous sommes extrêmement en retard, nous aurions dû agir il y a des années et ce rapport nous le fait bien comprendre. Actuellement dans la zone rouge, les experts disent qu'il existe des solutions, cependant pour le moment nous sommes très mal engagés. Un changement de civilisation doit être mit en place pour mettre en place une consommation sobre.

                       

Ce rapport du GIEC nous montre bien que des décisions politiques doivent être prises à travers le monde entier afin d'inverser la courbe qui est en constante croissance, cependant nous aussi nous pouvons agir en tant qu'individus en étant moins gourmand. Réduisons notre consommation d'énergie et de viande, changeons nos modes de transport… Nous avons tous le pouvoir d'agir et c'est dès maintenant que nous devons faire bouger les choses car l'heure est grave.

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